Il y a quelques semaines, vous avez peut-être répondu à un sondage eDarling sur l’amour en période de crise économique. Les résultats de cette étude méritent que l’on s’y attarde un peu car ils sont assez significatifs et parfois même surprenants. L’amour souffre-t-il de la crise, ou y survit-il ? Enquête !
Une période ressentie comme difficile…
Vous avez été 78 % à déclarer vous sentir concernés par la crise. Un tiers des personnes interrogées confie la ressentir au quotidien et se dit impacté directement par ses effets et 49 % déclarent que c’est surtout la morosité ambiante qui les affecte. Vous avez majoritairement qualifié l’atmosphère actuelle comme stressante, pessimiste, énervante et déprimante.
La négativité du quotidien frappe donc de plein fouet une grande partie d’entre nous. Certes, la crise et ses effets impactent plus ou moins fortement les individus, dépendamment de leur situation, mais elle reste cependant bien présente et ressentie par une grande majorité, ce qui ne peut que nous atteindre psychologiquement. Difficile en effet de se réjouir, lorsque les nouvelles sont le plus souvent maussades, lorsque la souffrance liée à cette situation atteint des personnes qui nous sont proches, ou lorsque l’incertitude du lendemain plane comme une ombre. Les manifestations d’optimisme sont assez rares ou étouffées, ce qui confère au climat général une atmosphère pesante.
…mais qui rapproche !
« En temps de crise, est-il plus facile d’être à deux ? » – Vous avez répondu oui à hauteur de 79 %, cela vous permet d’être plus fort(e) pour affronter la morosité du quotidien. D’ailleurs, 63 % d’entre vous ne considèrent pas que la situation actuelle complique leur quête de l’amour. Au contraire, l’humeur générale incite plus vivement les personnes à rechercher des moments de complicité et de bonheur à deux.
« L’union fait la force » comme le dit l’expression, et il est certain que le couple apporte une sécurité affective indéniable. De plus, lorsque les systèmes d’une société sont ébranlés, nous avons souvent tendance à nous tourner vers des valeurs fondamentales qui sont, elles, inébranlables ! Et l’amour en fait partie. Lorsque tout est en mouvement, notre nature humaine recherche indéniablement la stabilité. 87 % des personnes interrogées considèrent d’ailleurs que la construction d’une relation permet d’avoir plus facilement confiance en l’avenir.
…et qui change nos fondamentaux !
Cette crise économique qui s’éternise remet doucement à leur juste place les valeurs fondamentales : la solidarité, l’humanisme et l’amour prennent peu à peu le pas sur les mécanismes de consommation forcenés que nous avons connus. L’entraide se développe, les esprits s’ouvrent et l’humain retrouve une place centrale dans notre société. Vous avez été 75 % à affirmer que la crise ne modifiait pas vos critères en termes de quête amoureuse : vous préférez majoritairement fonder votre relation sur les qualités humaines de votre partenaire, plutôt que sur sa stabilité financière. Encore une fois, l’acquis devient dérisoire au profit de l’inné, le matériel au profit de l’humain, le mouvant au profit de l’immuable.
Une crise qui ne brise pas l’élan amoureux
Vous êtes 48 % à avoir affirmé réduire votre budget sorties et cinéma, et 46 % à avoir restreint vos achats liés à la séduction, tels que de nouveaux vêtements ou des soins pour le corps. Pourtant, plus de 60 % d’entre vous n’ont rien modifié en ce qui concerne l’argent consacré aux attentions portées à l’élu(e) de leur coeur tels que des fleurs ou du chocolat.
Ces chiffres montrent à quel point la générosité fait partie intégrante de l’amour. Aimer implique de donner, d’offrir le meilleur de nous-même, stimule l’envie de faire plaisir à l’autre et de le surprendre. Aimer nous oblige à nous décentrer, pour nous ouvrir à l’autre et ce, quelle que soit l’époque ou la situation économique.
L’amour est un sentiment universel et immuable qui ne connaît pas la crise, il y puise même peut-être encore plus de force !
Retrouvez les résultats complets du sondage « amour et crise » en cliquant ici.