Le célibat après 30 ans? 8 Français /10 n’y voient aucun inconvénient
Berlin, le 11/03/2015 – Pot de glace englouti en solo devant la télé ou vie de débauche : est-ce vraiment ainsi que sont perçus les célibataires de plus 30 ans aujourd’hui ? Une étude récente balaie ces idées reçues : 8 sondés sur 10 ont indiqué que selon eux, être célibataire après 30 ans est quelque chose de positif. En effet, ils sont 33 % à affirmer que cela est moderne et branché, et 46 % d’entre eux y voient une chance dont il faut profiter. Résultat surprenant toutefois : ce sont avant tout les moins de 25 ans qui jugent le plus sévèrement le fait d’être célibataire une fois passé le cap fatidique de la trentaine.
Ce qui était autrefois vécu comme une situation embarrassante, renforcée par de mornes célébrations comme la Sainte-Catherine – ou plus simplement les classiques réunions de famille – s’avère être de moins en moins stigmatisé au quotidien.
En effet, d’après une étude réalisée par le site de rencontre eDarling auprès de 840 utilisateurs français, être célibataire après 30 ans est considéré comme inacceptable par seulement 21 % des sondés, tandis que 8 personnes sur 10 estiment qu’il s’agit là d’une situation plutôt positive.
Doit-on y voir le signe d’un changement profond, ou s’agit-il d’un effet de mode lié au sentiment de liberté que peut procurer le célibat ? Salama Marine, psychologue avec qui collabore eDarling, affirme que « de nos jours, être célibataire n’est plus aussi mal vu, le célibat est même parfois considéré comme « tendance ». Ce statut est de plus en plus valorisé et la société observe avec attention ces célibataires épanouis. Mais le célibat est encore très loin d’être la norme, le couple garde à l’heure actuelle son statut de référence ».
Les jeunes, sévères envers les trentenaires célibataires
Fait surprenant : les personnes interrogées âgées de moins de 25 ans sont 45 % à estimer qu’il est inacceptable de ne pas avoir trouvé chaussure à son pied lorsque la trentaine pointe son nez. Et parmi les femmes de moins de 25 ans, pas moins de la moitié des sondées exprime cet avis ! Selon la psychologue Salama Marine, ce chiffre peut être expliqué ainsi : « Lorsque l’on est célibataire à 25 ans, on s’imagine être à 30 ans une personne accomplie, et dans l’imaginaire collectif, cela signifie notamment être en couple. »
Les femmes, plus nombreuses que les hommes à considérer le célibat comme une chance
Lorsque l’on s’intéresse à la différence hommes-femmes, un deuxième résultat étonnant transparaît : si les femmes sont 54 % à considérer que le fait d’être célibataire à 30 ans est une chance, les hommes ne sont que 39 % à partager cet avis, et ce, peu importe leur âge. Ce chiffre va évidemment à l’encontre de l’idée reçue selon laquelle les hommes apprécient davantage l’indépendance que procure le célibat.
Etude eDarling réalisée entre janvier et février 2015 auprès de 840 membres célibataires français, dont 52 % d’hommes et 48 % de femmes.